Quel placement choisir pour préparer sa retraite ?

Vous souhaitez préparer votre retraite mais vous hésitez sur le placement à choisir pour cela ? Quel que soit votre âge ou votre profil d’épargnant, c’est une question qui revient souvent. En effet, on se perd facilement entre assurance-vie, PEA, PER ou encore immobilier. Alors nous avons étudié ces différentes options pour vous aider à vous y retrouver. Vous allez le voir, certains placements nous semblent plus pertinents selon votre âge ou votre profil !

Le cas de la résidence principale

Avant même de parler d’assurance-vie, de PER ou de PEA, la résidence principale est souvent le premier véritable placement retraite. Devenir propriétaire, souvent entre 30 et 35 ans, permet en moyenne de terminer le remboursement du crédit immobilier avant l’âge de la retraite. Ainsi on n’a plus de loyer à payer ! C’est un gain de pouvoir d’achat considérable et ça vient amortir la baisse de revenus à la retraite.

Résidence principale placement retraite
On y pense peu, mais l’achat de la résidence principale est aussi un placement retraite sécurisant.

Certes, posséder son logement entraîne des frais incompressibles (taxe foncière, entretien, charges, travaux), mais le bilan reste largement positif : une fois le crédit soldé, le coût de la vie baisse nettement, tandis que le bien peut continuer de prendre de la valeur sur le long terme. C’est aussi un actif transmissible et une sécurité psychologique : avoir « un toit à soi » reste une forme de liberté financière.

💡 Note de Vincent

Il faut viser un achat cohérent avec son mode de vie et sa stabilité professionnelle. Si vous changez régulièrement de ville ou de région, mieux vaut attendre ou privilégier un achat locatif flexible.

Les placements et réflexes à éviter

Tout d’abord, il nous semblait primordial de commencer par ce qu’il ne faut pas faire. Pour préparer sa retraite, il faut opter pour des placements solides et qui permettent de faire travailler efficacement son argent. Tout l’inverse donc des options présentées ci-dessous, qui ont un rendement trop faible ou sont trop incertaines.

Laisser son argent sur un compte courant (même rémunéré)

Certaines personnes peuvent se dire qu’il suffit de « stocker » de l’argent sur un compte courant, tout comme on mettait des billets sous le matelas à l’époque. Grave erreur ! Si on laisse son épargne sur un compte bancaire, l’inflation va venir grignoter petit à petit le pouvoir d’achat de cet argent. Avec une inflation estimée et voulue par la BCE de 2% annuelle en moyenne, 100€ mis de côté sans être rémunérés ne vaudront plus que 60€ après 25 ans ! Donc, non seulement on n’a pas gagné d’argent, mais on a même perdu 40% de sa valeur.

💡 Note de Vincent

Les comptes rémunérés comme celui de Trade Republic par exemple ne sont pas adaptés non plus, car le rendement est bien trop faible pour un objectif long terme. C’est le même souci que les livrets réglementés, dont nous allons parler à présent.

Les placements trop prudents (Livret A, LDDS…)

Si le Livret A ou le LDDS sont parfaitement adaptés pour y loger 3 à 6 mois d’épargne de précaution, ils ont un rendement bien trop faible pour préparer sa retraite. Ces livrets ne protègeront pas votre argent de l’inflation et il aura sans doute perdu de la valeur une fois la retraite arrivée ! De plus, ils sont plafonnés à 22950€ au maximum pour le Livret A et 12000€ pour le LDDS. Exit donc les livrets pour préparer la retraite, ils ne sont pas adaptés.

Les placements trop spéculatifs (crypto, vin, montres…)

A l’autre extrémité du spectre des placements peu adaptés pour préparer sa retraite, on retrouve les placements très risqués et spéculatifs. On pense bien sûr à la cryptomonnaie et notamment au Bitcoin, qui est certes un actif intéressant mais trop spéculatif et incertain. Mais il y a beaucoup d’autres actifs exotiques qui nous semblent peu adaptés pour la retraite : l’investissement dans le vin, les montres, l’art ou encore les voitures de collection. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas s’y intéresser, mais c’est uniquement à titre de diversification. Ces placements alternatifs ne peuvent pas constituer une base saine pour préparer l’avenir.

Heureusement, il existe des solutions simples, efficaces et adaptées à chaque profil d’épargnant. C’est ce que nous allons voir maintenant !

L’assurance-vie : incontournable pour préparer sa retraite

L’assurance-vie reste le placement préféré des Français et pour cause : c’est l’un des outils les plus souples et les plus puissants pour préparer sa retraite. Elle permet d’investir progressivement, de diversifier son épargne et de profiter d’une fiscalité avantageuse à long terme. Mais encore faut-il savoir bien l’utiliser.

Une grande flexibilité dans la gestion

L’un des grands atouts de l’assurance-vie, c’est sa souplesse de fonctionnement.
Contrairement à un Plan Épargne Retraite (PER), les sommes ne sont pas bloquées : vous pouvez effectuer des retraits (appelés rachats) à tout moment, en totalité ou en partie, selon vos besoins. Cette liberté en fait un outil idéal pour l’épargne longue, sans perdre la possibilité de récupérer votre argent en cas de coup dur.

💡 Note de Vincent

Bon réflexe : mettez en place des versements programmés (par exemple 100 € par mois). Cela permet d’investir sans y penser et de lisser les fluctuations des marchés dans le temps.

Deux moteurs pour votre épargne : fonds euros et unités de compte

L’assurance-vie offre la possibilité de panacher votre épargne entre :

  • le fonds en euros, sécurisé et garanti en capital (mais au rendement modéré, autour de 2 à 3 % brut) ;
  • les unités de compte (UC), investies sur les marchés financiers (ETF, actions, immobilier, obligations, etc.), avec un potentiel de rendement plus élevé mais sans garantie.

Cette combinaison permet de trouver le bon équilibre entre sécurité et performance, en fonction de votre profil et de votre horizon de retraite.

💡 Note de Vincent

Exemple : un épargnant de 40 ans peut viser 60 % en UC et 40 % en fonds euros, pour dynamiser son capital tout en conservant un socle sécurisé.

Un avantage fiscal intéressant

L’assurance-vie est particulièrement intéressante au-delà de 8 ans de détention. En effet, à partir de ce délai :

  • Vous bénéficiez d’un abattement annuel sur les gains (4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple marié ou pacsé) ;
  • Et au delà de l’abattement on bénéficie d’une fiscalité allégée (7,5 % sur les plus-values, hors prélèvements sociaux).

Et plus vous investissez tôt, plus vous laissez le temps à vos gains de se capitaliser dans un cadre fiscal avantageux. Vous pourrez, une fois à la retraite, effectuer des retraits réguliers (ou même programmés) pour compléter votre pension. C’est une méthode très souvent utilisée par les épargnants avisés.

💡 Note de Vincent

Astuce : ouvrir un contrat jeune, même avec une petite somme, permet de « faire courir le compteur » des 8 ans dès maintenant.

Un outil puissant de transmission

L’assurance-vie ne se limite pas à la retraite : c’est aussi un formidable levier de transmission patrimoniale. Grâce à la clause bénéficiaire, vous pouvez désigner librement les personnes qui recevront votre capital en cas de décès, tout en profitant d’une fiscalité très favorable (jusqu’à 152 500 € exonérés par bénéficiaire, sur les versements effectués avant 70 ans). C’est donc un placement doublement utile : il prépare votre retraite, et il protège vos proches.

En résumé, l’assurance-vie est un excellent placement pour préparer sa retraite efficacement, sans bloquer son argent. Commencez tôt, diversifiez progressivement et laissez le temps jouer en votre faveur. Toutefois attention : il vous faudra choisir une excellente assurance-vie avec des frais très bas et un large choix d’investissement. Vous pouvez vous appuyer sur notre comparatif des meilleures assurances-vie pour faire votre choix.

Le PEA : la bourse à frais bas et sans impôt

Souvent perçu comme un produit réservé aux investisseurs aguerris, le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est en réalité un outil simple et redoutablement efficace pour préparer sa retraite. Bien utilisé, il permet d’investir dans les marchés boursiers avec des frais très faibles et une fiscalité sur les gains imbattable.

PEA et bourse placement retraite illustration
La Bourse est un levier puissant se constituer un capital sur le long terme.

Investir en bourse sans être un expert

Contrairement aux idées reçues, le PEA n’exige pas de suivre les cours de la Bourse au quotidien. Grâce aux ETF, il est possible d’investir automatiquement dans des centaines d’entreprises mondiales, en une seule ligne. Cela permet donc de bénéficier de la performance globale des marchés, sans se soucier du choix des actions.

💡 Note de Vincent

Par exemple, un simple ETF MSCI World permet de profiter de la croissance des grandes entreprises du monde entier, tout en limitant les risques grâce à la diversification élevée (plus de 1400 entreprises en un seul ETF).

Un versement régulier, même modeste (par exemple 100 € par mois), peut ainsi bâtir un capital significatif sur 15 à 40 ans, soit l’horizon pour la retraite.

Les frais les plus faibles pour investir en bourse

Le PEA est le placement le moins coûteux pour investir en Bourse. En effet, les meilleurs PEA proposent aujourd’hui des conditions exceptionnelles pour investir en bourse :

  • aucun droits de garde (contrairement aux PEA de banques traditionnelles)
  • des frais de transaction très compétitifs et de toute façon limités légalement à 0,5%
  • aucun frais de gestion (contrairement à l’assurance-vie et au PER)

Cette structure de coûts très allégée permet à vos gains de croître sans être grignotés par des frais, ce qui fait une énorme différence sur le long terme. Si toutefois vous hésitez avec l’assurance-vie, vous pouvez consulter notre article assurance-vie ou PEA ?

💡 Note de Vincent

On peut investir en ETF World dans un PEA avec seulement les frais de gestion internes de l’ETF qui sont très faibles (0,25% environ). Sur une assurance-vie ou un PER par exemple, il faudrait a minima ajouter des frais de gestion annuels entre 0,50% et 1%, soit au total 0,75% à 1,25% de frais ! Vous avez peut-être l’impression que c’est peu, mais sur 20 ans, une différence de 1 % de frais annuels peut réduire votre capital final de plus de 20%.

Une fiscalité imbattable après 5 ans

C’est la grande force du PEA : après 5 ans de détention, les plus-values réalisées sont totalement exonérées d’impôt sur le revenu. Vous ne payez que les prélèvements sociaux de 17,2% sur vos gains, ce qui en fait l’un des cadres fiscaux les plus avantageux en France.

En cas de retrait avant 5 ans, les gains sont imposés, mais vous conservez la possibilité de rouvrir un autre PEA plus tard. Au-delà de 5 ans, vous pouvez effectuer des retraits partiels sans fermer le plan, tout en continuant à le faire fructifier.

💡 Note de Vincent

Le PEA est la meilleure enveloppe pour investir en bourse, notamment via des ETF. C’est un peu le paradis de l’investisseur particulier en bourse, car il n’y a absolument aucune limite aux gains défiscalisés. Contrairement à l’assurance-vie, où on peut sortir seulement 4600€ de gains par an sans impôt. Sur un PEA, vous pouvez sortir 100 000€ de gains d’un coup, vous ne payerez pas d’impôt !

Le PER : la solution adaptée aux profils aisés

Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est le produit d’épargne dédié à la préparation de la retraite en France. Il remplace notamment les anciens PERP, Article 83 et contrats Madelin. C’est une enveloppe qui a été conçue pour inciter les Français à préparer leur retraite, grâce un avantage fiscal immédiat très attractif.

Cependant, le PER implique aussi un blocage des fonds jusqu’à la retraite (même si des sorties anticipées sont possibles en cas de gros coups durs (emploi, séparation…). C’est cependant un excellent outil pour les contribuables fortement imposés, à condition de bien comprendre son fonctionnement. Dans cet article, nous parlons implicitement du PER individuel, même s’il existe des PERECO et PERO.

Un avantage fiscal puissant à l’entrée

Le principal atout du PER, c’est la possibilité de déduire les versements volontaires de son revenu imposable. Autrement dit, chaque euro versé sur votre PER réduit vos impôts dès l’année suivante. Il y a bien sûr une limite à la déduction fiscale, fixée annuellement à 10% de vos revenus ou à 10% du plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass) soit 4637€ si c’est plus avantageux pour vous. Cependant, vous pouvez verser autant que vous voulez sur le PER.

Pour mieux comprendre, prenons un exemple simple : un contribuable imposé à 30 % et qui verse 5 000 € sur son PER économise 1 500 € d’impôts. Cet argent est donc mis au travail au sein du PER, au lieu d’aller dans la poche de l’administration fiscale.

C’est une carotte fiscale immédiate, particulièrement intéressante pour les cadres, indépendants et professions libérales qui subissent une forte pression fiscale. En revanche, ce n’est pas intéressant pour les épargnants non imposables ou faiblement imposés (TMI à 11% par exemple).

💡 Note de Vincent

À noter : les plafonds de déduction sont précisés chaque année sur votre avis d’imposition. Il est possible de reporter les plafonds non utilisés des trois années précédentes.

Un capital bloqué jusqu’à la retraite (ou presque)

En contrepartie de cet avantage fiscal, l’argent versé sur le PER est bloqué jusqu’à votre départ à la retraite. Des cas de déblocage anticipé existent (achat de la résidence principale, invalidité, décès du conjoint, surendettement…), mais ils restent exceptionnels.

C’est pourquoi le PER doit être considéré comme une épargne longue et non disponible, complémentaire à d’autres placements plus souples comme l’assurance-vie.

💡 Note de Vincent

Avant d’ouvrir un PER, assurez-vous donc d’avoir déjà une épargne de précaution suffisante (minimum 3 à 6 mois de dépenses sur un livret A par exemple) ainsi que d’autres placements mobilisables à côté en cas de plus gros besoin (assurance-vie, PEA…).

Une sortie flexible : capital ou rente

Au moment de la retraite, vous choisissez la forme de sortie :

  • en capital : vous récupérez votre épargne en une fois ou de manière fractionnée ;
  • en rente viagère : vous percevez un revenu régulier à vie.

Ce choix dépendra de votre situation au moment de la retraite. La sortie en capital offre plus de liberté, tandis que la rente garantit une sécurité financière à long terme.

Une fiscalité avantageuse mais à double tranchant

Si le PER est si intéressant, c’est parce qu’il permet souvent d’arbitrer entre deux taux d’imposition :

  • un taux élevé pendant la vie active, où la déduction procure un fort gain fiscal ;
  • un taux plus faible à la retraite, où la sortie du capital sera moins taxée.

Ce différentiel crée un effet de levier fiscal très puissant. Mais attention : si votre taux d’imposition à la retraite reste élevé, le gain fiscal initial peut être partiellement effacé. Etudiez bien la situation et dans certains cas, l’assurance-vie peut être plus adaptée? En cas de doute, lisez notre article PER ou assurance-vie.

💡 Note de Vincent

En pratique, le PER est optimal si vous êtes imposé à 30 % ou plus aujourd’hui et que vous anticipez une imposition plus faible à la retraite. Mais l’autre levier souvent sous-estimé est que l’argent « prêté » par l’Etat pendant des dizaines d’années génère des intérêts. C’est une sorte de prêt à taux zéro pour investir pour sa retraite, même si vous ne changez pas de tranche.

Les SCPI : pour obtenir des revenus réguliers

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI), aussi appelées « pierre-papier », permettent d’investir dans l’immobilier locatif sans gérer soi-même les biens. Elles sont particulièrement intéressantes pour préparer la retraite, car elles procurent des revenus réguliers tout en diversifiant le patrimoine.

Les SCPI, un placement de choix pour disposer de revenus réguliers à la retraite.

Un investissement immobilier simple et collectif

Une SCPI collecte les fonds de nombreux investisseurs pour acheter et gérer un portefeuille d’immeubles (bureaux, commerces, logements, entrepôts…). Les loyers perçus sont ensuite redistribués sous forme de revenus mensuels ou trimestriels à chaque associé, au prorata de ses parts. Pour faire simple, vous investissez dans l’immobilier professionnel sans vous soucier des locataires, des travaux ou de la gestion. Grâce à cette mutualisation, le risque est dilué : la vacance d’un bien n’a qu’un impact limité sur la performance globale.

Des rendements attractifs, mais un placement long terme

Les SCPI offrent en moyenne 4 à 5 % de rendement brut par an et jusqu’à 7 ou 8% pour les meilleures en ce moment ! C’est donc une source de revenus complémentaires intéressante pour compléter une pension de retraite.

Mais ce rendement s’accompagne bien sûr de contraintes :

  • Le capital n’est pas garanti, la valeur des parts pouvant fluctuer.
  • La liquidité est limitée : la revente peut prendre du temps.
  • L’investissement s’envisage sur au moins 8 à 10 ans.

Il ne faut donc pas y placer son épargne de précaution, mais une partie du capital que vous êtes prêt à immobiliser à long terme.

Comment investir efficacement en SCPI pour sa retraite ?

Pour acheter des parts de SCPI, il y a souvent deux moyens pour les particuliers :

  • En pleine propriété : l’acheteur achète et possède à la fois la nue-propriété des parts de SCPI, mais aussi la jouissance de ces parts. Il touche donc les revenus issus de la SCPI. C’est une option intéressante quand on a besoin des revenus à l’instant T.
  • En démembrement (nue-propriété) : l’acheteur achète uniquement la nue-propriété des parts de SCPI pour une durée de démembrement précise à choisir (3 ans, 5 ans, 10 ans…). Il ne touche pas les loyers pendant toute la durée du démembrement. Mais les parts sont achetées avec une décote, donc bien moins chères. Et leur valeur augmentera chaque année, jusqu’à valoir 100% du prix normal de la part à la fin du démembrement. L’intérêt principal est de ne pas alourdir sa fiscalité lors de la vie active avec les loyers.

Pour quelqu’un qui veut préparer sa retraite lors de la vie active, il peut être intéressant d’acquérir des parts de SCPI en démembrement. Ainsi, il ne touche pas de revenus pendant X années, ce qui évite d’augmenter ses impôts inutilement. En revanche, chaque année, la valeur de ses parts augmente, mais il n’y a pas de revenus fonciers à déclarer aux impôts. C’est donc encore plus simple ! Puis, une fois à la retraite, la pleine propriété sera reconstituée et le retraité pourra toucher les loyers chaque mois ou chaque trimestre.

Conclusion : agir en fonction de son profil

Pour préparer sa retraite, il faut prendre du temps et faire le point sur sa situation pour choisir le bon placement. On peut néanmoins dégager certaines grandes idées afin de choisir le placement le mieux adapté pour sa retraite :

  • Si on a moins de 40 ans et qu’on supporte bien la volatilité, il peut être pertinent d’investir en bourse et de le faire en priorité dans un PEA avec des ETF. On peut compléter ça, selon les besoins, avec une assurance-vie de qualité. Cette dernière donnera accès aux classes d’actifs manquantes sur le PEA (fonds en euros, obligations, fonds immobilier, Private Equity…). En revanche le PER nous semble moins pertinent, car le blocage de l’épargne est très long et les règles peuvent changer.
  • Si on a dépassé les 40 ans et qu’on gagne bien sa vie, le PER peut devenir un complément intéressant. Il peut donc venir s’ajouter à des placements déjà ouverts comme le PEA et l’assurance-vie. Le PER permettra de relâcher un peu la pression fiscale et l’horizon de la retraite devient moins flou, donc cela a du sens.
  • Enfin, si on a plus de 55 ans le PER peut devenir la priorité. La retraite n’est plus très loin et le blocage de l’épargne devient moins gênant. On peut compléter cela avec des SCPI, qu’on peut acquérir en nue-propriété par exemple. Idéalement, la pleine-propriété sera reconstituée lors du départ en retraite, afin de servir des loyers réguliers.
💡 Note de Vincent

Gardez à l’esprit que ce ne sont que des profils types et qu’il ne s’agit pas de conseils en investissement. De même, n’oubliez pas que l’investissement via un PEA, une assurance vie, un PER ou des SCPI comporte un risque de perte en capital.

FAQ

Quel est le meilleur placement pour préparer sa retraite ?

Il n’existe pas de placement unique valable pour tous. L’assurance-vie reste une base incontournable pour sa souplesse et sa fiscalité avantageuse après 8 ans. Le PEA permet d’investir en bourse à frais réduits et sans impôt après 5 ans. Le PER convient surtout aux hauts revenus pour profiter de la déduction fiscale. Enfin, la résidence principale et les SCPI complètent efficacement une stratégie diversifiée.

À quel âge faut-il commencer à préparer sa retraite ?

L’idéal est de commencer le plus tôt possible, dès 25 ou 30 ans. Cela permet de profiter de l’effet des intérêts composés : les gains génèrent eux-mêmes des gains au fil du temps. Même de petites sommes investies régulièrement peuvent créer un capital conséquent sur plusieurs décennies.

Faut-il choisir entre assurance-vie et PER ?

Ces deux placements sont complémentaires. L’assurance-vie offre une grande liberté de retrait et une fiscalité douce après 8 ans. Le PER, lui, permet de déduire les versements de son revenu imposable mais bloque l’argent jusqu’à la retraite, sauf cas exceptionnels. Beaucoup d’épargnants combinent les deux pour équilibrer avantage fiscal et disponibilité des fonds.

Les SCPI sont-elles un bon placement pour la retraite ?

Oui, si l’on choisit avec soin. Les SCPI permettent de percevoir des revenus réguliers issus de l’immobilier sans contrainte de gestion. On peut investir au comptant, à crédit ou en nue-propriété selon son profil et sa fiscalité.

Vincent
Vincent

Investisseur expérimenté et passionné de finances personnelles depuis de nombreuses années, Vincent a créé Finance Evolution en 2024. Son ambition ? Vous guider vers des choix financiers éclairés, en vous offrant des analyses précises des meilleurs produits du marché. Bien choisir, c'est mieux investir !

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